Alors que je suis allée dans le ruisseau du Sant
qui traverse notre ferme et le village, afin de remplir mon arrosoir pour les
géraniums, je me suis trouvée nez à nez, ou plutôt nez à pinces ouvertes avec une
écrevisse, pas du tout impressionnée par ma taille : elle est restée un long
moment immobile et « en garde », ce qui m’a laissé le temps de la photographier, puis
a fini par s’esquiver sous une pierre.
Il y avait beaucoup d’écrevisses dans le Sant
quand j’étais enfant. De nos jours, les écrevisses autochtones, dites indigènes, sont chassées
par des grosses écrevisses américaines lâchées par des personnes qui ignorent
la guerre qu’elles se livrent entre elles.
English translation being done.
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